Mamma mia !

Je ne pourrais refermer la page Londres sans parler de la comédie musicale "Mamma Mia" !
Je voulais la voir depuis un certain temps, mais à New York, on s'était fait décourager par de mauvaises critiques et on était allés voir "The producers" ; à Las Vegas, c'était complet (faut dire, en voulant réserver le jour même alors qu'on arrivait tout poussiéreux de Death Valley...).

J'ai grandi au son d'Abba que ma mère écoutait en boucle, voire, j'ai quasiment appris l'anglais avec eux.
Bref, Muriel c'est moi (ou presque).


Alors c'est vrai, ce n'est pas la meilleure comédie musicale, sans doute un peu facile, pas aussi brillant que "Chicago" ....mais qu'est ce que je me suis amusée !
Le public : des bandes de meufs de tout âge (avec une forte prédominance de baby boomers), plusieurs générations parfois...
(merci au passage à l'Homme ; il avait décliné the sex and the city tour , mais il est venu à "Mamma Mia" )
Cette histoire où le lien mère fille tient un rôle important m'a beaucoup touchée, et je dois être une des rares à avoir écrasé une petite larme
A la fin, tout le monde se lève et chante avec les acteurs, bref un grand moment

PS : télérama décrit le film comme une sombre bouse, mais j'ai eu par ailleurs des avis très enthousiastes ; et vous, qu'avez vous pensé du film si vous l'avez vu ?

recherche crumpet désespérément

La (le ?) crumpet c'est ça, et c'est un peu la madeleine de Proust de mes séjours brittons.

Ca se met au grille pain et se tartine de beurre qui fond alors dans les trous. Au petit déjeuner un vrai délice caoutchouteux.

J'avais échoué dans la Quête du chemin de table, j'avais été privée de shoot de chocolat à la charlotte dans l'isle, il était hors de question que je repartisse de Londres sans crumpet .
Après avoir constaté qu'il y avait une rupture de stock chez Marks&SpensiveSpencer, je trouvais finalement mon bonheur chez Waitrose...devant les yeux effarés de l'Homme qui, s'il sait depuis longtemps qu'il n'a pas épousé une frêle créature picorante, n'en fut pas moins édifié de cette course frénétique.

On en a profité pour faire un stock de wensleydale (oui, le fromage préféré de Wallace dans Wallace et Gromit) and cranberrie, de cheese scones, oatmeal et digestive biscuits et d'un carrot cake qui tuait littéralement sa race.


edit d'une semaine après : toutes ces denrées sont à l'heure qu'il est un lointain souvenir... mais je suis allée courir dans le froid et la neige dimanche, alors ça va (yep, pendant 20mn, mais les conditions étaient particulièrement difficiles).

M'enfin sur place on a mangé très léger ( mashed potatoes et gravy, miam)
et beaucoup marché.



Une découverte également : le restaurant turc Haz ; alors qu'en France on associe systématiquement la cuisine turque aux kebabs pas vraiment gastronomiques, quelle bonne surprise de découvrir un restaurant turc au mobilier design et à la cuisine raffinée, accompagnée d'un vin rouge Kavaklidere.

london calling

Après un retour tardif de Paris, on a enchainé sur un départ très matinal pour Londres pour le week end.

Je n'avais pas vu l'Angleterre depuis 1999, date de mon dernier séjour au pair ; avant ça j'y étais allée très souvent, entre les sorties scolaires (quand on habite la côte d'opale, THE sortie traditionnelle c'est Canterbury), les séjours chez la corres', et des semaines à torcher des nains in the texte.

Lors de mon dernier séjour, la Tate Modern n'avait pas encore été inaugurée, on était en pleine crise de la vache folle et Charles hésitait encore à exhiber sa Camilla (aucun rapport entre les deux évènements) ; c'est dire ...


A Paris, j'avais désespérément cherché des chemins de table dans tout le Marais, en partant du BHV ; à Londres une recherche frénétique de Harrods à King's road n'a rien donné non plus ; même au fabuleux Conran Shop que je kiffe grave et que je parcours toujours dans un recueillement quasi mystique ( note pour les Pitous et Valérie de Haute Savoie : le Jacquard français est dûment représenté au BHV et chez Harrods, mais outre que ça coûte effectivement un bras, je n'ai rien trouvé à mon goût ) ; la pénurie de chemin de tables est un grave problème international, dont on ne parle pas assez ...

Le travail est une valeur surfaite

Retour au boulot après dix jours de vacances : joie et bonheur !
Mon Sultan ayant refusé de me signer un mot d'absence ce matin, j'ai repris le chemin du bureau d'un pas lourd (et pas seulement à cause de l'abus de crumpets pendant les vacances, mais je reviendrai moultement sur l'aspect gastronomique de ces congés).

Il y eut d'abord deux jours à Paris, consacrés à une activité culturelle intensive ; surtout deux expos photos passionnantes : les photographes américains des seventies, dont Bill Owens, qui a photographié comme personne "suburbia" (voir la réunion tuperware); et la maison européenne de la photographie avec en particulier une expo sur Gökşin Sipahioğlu, photo-journaliste turc et créateur de l'agence SIPA.

Bill Owens

Gökşin Sipahioğlu













Alléchée par la description des pitous, je me précipitai à la charlotte de l'isle, pour hélas trouver porte close ; la distinguée île Saint Louis a failli être témoin d'une convulsive crise de manque ; pour éviter de baver comme une pauvresse sur le trottoir, je m'enfilai donc une plaque de chocolat en guise de déjeuner.

laluciole

google moi !

"No life" mais pas geekette pour autant, j'ai quelque peu galéré techniquement les premières semaines (mais quelle fierté de trouver toute seule comment empêcher ce p*!§n de lecteur deezer de se déclencher sans qu'on lui demande,b*ordel !).

Fréquentation, disais-je ...

Au début les requêtes Google ayant détecté mon blog étaient gentillettes :
"noces de coton", "voyage de noce à los angeles en avril","buddy bears"...

Et puis elles se sont faites plus précises :
"salut "c est" moi "j attends" toujours ton appel" (sic), "anatomie de la luciole"....mais enfin jeune homme !

Des bloggers plus expérimentés me confièrent que citer un nom de semi star était un moyen garanti d'augmenter sa fréquentation ; la star reconnue amenant trop de résultats dans Google, ton blog se trouve à la 8012ième page de la requête ; quant à la star totalement has been...qui souhaite vraiment se faire des copinautes encore plus no life que soi, hein?

Et je constatai en effet que j'avais eu de nombreux visiteurs après avoir parlé de cress williams...

Mais ce sont les bonnes vieilles recettes qui marchent le mieux, j'ai nommé le triptyque fédérateur : "du cul, du cul, du cul".
Les recherches "triolisme" et surtout le surprenant mais explicite "pise au cul" ont été la clef de mon succès.

De la qualité, ki disaient...

No life

Après cinq mois d'existence, il est temps de faire un premier bilan (un peu l'équivalent blogguesque des mémoires en 5 tomes d'Elodie Gossuin en fait).
Au départ créé pour partager notre voyage de noces aux Staaaaaaates (sans les scènes classées X, bande de cochonnes, pas la peine de retourner frénétiquement sur les articles de juin), et à destination surtout de nos proches vu que c'est eux qui ont raqué pour le voyage.

Et puis je me suis dit, notre vie est si exciting, pourquoi ne pas en faire profiter le plus grand nombre ?
Et hop, cinq mois que je vous régale de ces récits écrits de ma plume laborieusevive et caustique.

Je sais qu'il est de bon ton de feindre d'ignorer ses statistiques de fréquentation ("non moâââ tu comprends j'écris surtout pour moâââ, un genre de catharsis quoâââ")...et ben le bon ton ce n'est pas pour moi (je m'en doutais un peu remarque).
Parce que ça me fait plaisir d'avoir des visiteurs réguliers, des commentaires, de découvrir des blogs, de participer à des concours...

mon premier tag !!!!!

Oui oui je sais, trop d'enthousiasme à ce sujet ne sied pas à la blogueuse cool et très lue .
Je fais donc écho de ce pas ( si tant est qu'on puisse vraiment "faire écho de ce pas" ) à Aol et je vous révèle 6 choses sans importance sur MOA :

1-Je suis addict aux séries, certaines avouables (l'excellent "Six feet under" entre autres), d'autres moins ; j'avoue ainsi que le repassage devant "Sous le soleil" (où on peut être dans une merde financière noire ET continuer à déguster son croissant du matin devant sa piscine à débordement avec vue sur le golfe de Saint Tropez) vaut toutes les séances de yoga du monde ; pire, il m'est arrivé (à plus de trente ans) de prendre mon petit dèj devant une rediff de Beverly Hills (et de kiffer grave).

2-Je suis addict à la lecture (jusque là rien de suspect ) ; j'aime les héros récurrents des romans policiers américains, et POUR RIEN AU MONDE je ne lirais leurs aventures dans le désordre (Rain Man sors de moi) ; j'ai eu une pensée émue pour Kinsey Millhone, l'héroïne de Sue Grafton, quand nous sommes passés par San Luis Obispo pendant notre voyage de noces.

3-Addiction plus récente : Internet (bon je n'ai pas découvert Internet il a trois ans hein, mais une connexion ADSL ça aide) ; lors de la préparation de notre mariage, ma témoin m'a recommandé le forum mariage d'au féminin ; après y avoir passé de nombreuses heures, j'ai fait mon propre blog (pour le plaisir de tous).

4-Après avoir été une célibataire endurcie pendant de loooooongues années, je me suis mariée il y a un an et demi (parce qu'on me l'a demandé et que je suis bien élevée) ; j'ai finalement tellement apprécié cette journée (ces deux journées en fait, pour cause de mariage bi-national), que je n'ai qu'une hâte : voir mes amies se marier à leur tour (tout juste si je ne leur parle pas robe et faire part dès qu'une de leurs targets a mordu ; Marthe Villalonga sors de moi !).

5-Je suis une piètre hôtesse, comme dirait Nadine de R. ; je n'aime pas vraiment faire à manger pour les autres, ça me stresse et je suis toujours plus détendue au restau (sans pression je fais pourtant d'excellents cheesecake et des sushi de temps à autre) ; l'Homme adore cuisiner, donc c'est lui qui se colle aux fourneaux quand on reçoit ; il m'est arrivé d'aller à la piscine pendant qu'il mitonne et d'arriver quelques minutes avant les invités (mais je fais la vaisselle hein !)

6-J'aurais vouluuuuuuuuuuu être une artiiiiiiiste ; j'ai une guitare depuis une dizaine d'années, j'ai pris pas mal de cours, mais rien de vraiment concluant n'en est sorti, faute de pratique régulière ; je pratique la danse depuis ..euh...longtemps (je ne me suis jusqu'à maintenant produite qu'une fois par an lors des traditionnels "spectacles de fin d'année", j'attends toujours le talent scout qui révèlera mon immense potentiel) ; cette année, j'ai persuadé l'Homme d'apprendre le rock ( enfin je peux disposer d'un partenaire régulier, je parle de danse of course ).

Avant de retourner m'avachir devant Gossip Girl d'aller préparer le dîner à mon Mari Adoré, je tagge les Pitous (hop, deux en un), Valérie de Haute Savoie, Guilitti, Marthe Villalonga et Nadine de Rotschild (nées toutes les deux en 1932 dites donc,il était temps de les tagger).

We have a dream !

L'évènement dont il faut parler, le remue ménage médiatique convenu, c'est pas mon truc...
J'ai été agacée par le déferlement au sujet de la libération d'Ingrid Betancourt, j'évite les hommages unanimes et compassés aux chers décédés. bref j'ai le fond mauvais .

Mais là, je crie "youuuuuhouuuuuuuuuuu!!"

L'élection de Barack Obama, je n'y croyais pas, et j'ai eu tort.

Il faut dire que la tendance ces dernières années n'est pas de nature à donner confiance en l'humanité ; la peur, l'ignorance, et le repli sur soi sont la règle ; je ne parlerai pas de politique française et de l'élection du nain mégalo (chez moi c'est tous les jours journée sans) ; je n'aime pas le monde dans lequel nous vivons : l'islamophopie galopante a remplacé la guerre froide, les milliers de morts en Irak au nom de "la démocratie", bref...


Alors oui, quand Barack Hussein Obama est élu président des Etats Unis, quand je vois les larmes de Jesse Jackson, quand je vois la grand mère kenyane d'Obama danser, je suis bêtement heureuse et émue, n'en déplaise aux grincheux qui grinchent sur le changement qui n'aura pas lieu, la gauche américaine qui est la droite française, gnia, gnia, gnia....

holidayyyyyyyyyy, celebraaaaaaaaaate !

Je suis en vacances !

au programme : two days in Paris puis un grand week end à Londres,où je ne suis pas retournée depuis février 1999, date de mon dernier séjour en tant que jeune fille au pair !

Youupiiiiiiiiiiiii !

Découvrez !

et, vous voulez pas voter pour moi ?

sivouplé ?



Ca se passe chez madame Patate, et je me suis arrachée pour écrire une ode à son histoire (quasiment en alexandrins, quand même, B*rdel )

C'est jusqu'au 9 novembre, et je me rends bien compte qu'avec quatre lecteurs fidèles dont un a participé au concours, euhhhhhh, je ne risque pas de rameuter les foules(je pense que ton coeur saigne à l'heure qu'il est, lecteur de passage, non ?).

La Luciole de saint Brice, poète maudit

the party (2)

Ouh là, deux messages coup sur coup sur le monde de la naïte à Genève , ce blog est en passe de devenir un must de la vie nocturne frontalière .

Un ami nous a parlé des Sindy parties ( on a d'abord compris "Cindy party" . ) ; un concept plutôt sympa qui réunit des expatriés à qui Genève peut sembler par ailleurs mortellement kiante un peu calme.
Hier c'était Halloween party !