j'ai également lu dans le cadre knutesque:
l'allaitement, de la naissance au sevrage du Dr Marie Thirion, il parait que c'est la bible dans le domaine.
Mouaih ...
Je ne suis pas encore fixée sur la question de l'allaitement ; j'ai bien remarqué que le trend c'est : le lait artificiel-c'est-beurk-il-faut-allaiter-sinon-ton-enfant-sera-toujours-malade-à-cause-de-toi-mère-indigne ; la future mauvaise mère que je suis ne peut s'empêcher de relever que les enfants issus des générations où ce n'était pas le trend n'ont pas l'air plus rachitiques que les autres ; quoi qu'il en soit, je m'emploie actuellement à recueillir des témoignages vécus, avec du pour et/ou du contre (merci babycadum d'ailleurs) , et je me documente sur le sujet.
D'où le livre ...que j'ai failli jeter par la fenêtre dès les premières pages feuilletées.
Parce que moi ce que je cherche c'est de l'objectif, du technique, du scientifique.
Et pas des témoignages extatiques de mères qui ont allaité pendant 5 ans et qui n'ont à présent de cesse que de se répandre (oups, jeu de mots 1) sur la merveillleuuuuuse relation privilégiée que cela a créé avec leur enfant.
-quelques passages au hasard :
"l'allaitement est un acte très sensuel pour qui habite son corps de façon confiante ; aimer toucher et être touchée, aimer caresser et être caressée, aimer l'idée du lait, croire en cette merveilleuse capacité d'un corps de créer en abondance...rêver d'échanges et de tendresse..."
-des chapitres intitulés "le lait du petit d'homme" ou "le jardin des délices"
-du merveilleux deux fois par page en veux tu en voilà
-des citations choisies("mon bien aimé est pour moi un bouquet de myrrhe qui repose entre mes seins" cantique des cantiques )
-et des interviews de même (Thérèse : "si je refais un jour un autre enfant ce sera pour le plaisir de l'allaiter"-François, 25 ans, étudiant en agronomie "on a toujours pensé qu'il était beau parce que NOUS l'allaitions. Je n'ai pas douté une seconde de la réussite. C'était une évidence" ).
Bref je ne suis pas encore assez imprégnée d'hormones pour apprécier ce lyrisme gniangnian et ces bons sentiments dégoulinants (oups, jeu de mots 2) ; et j'avoue que ça ne m'a pas donné envie de creuser pour extraire la substantifique moelle de l'ouvrage.
Bref, si vous voulez du technique et du factuel, lisez plutôt " la captive d'Al Ankhara"
Allergie fraternelle
Il y a 5 ans