vendredi 17 avril 2009

voir Prague et vomir

naannnnnnnn en fait j'exagère (mais que ne ferais-je pour un calembour de qualité), vu qu'à Prague, j'étais dans une forme olympique ( cinq heures de marche par jour avec le Sultan à la traîne "mais quand même ...peuf...peuf (quelle est l'onomatopée qui traduit le halètement? "han, han" ? ) ménage toi ma Luciole, car tu portes le Knut".

Bref, le Sultan a passé un week end de Pâques à Prague avec une version saturée d'hormones de Xena la guerrière (heureux homme).


mercredi 8 avril 2009

rembobinage

Cette semaine, après la première échographie sans problème, on annonce tous azimuts.

On sent que "les gens" sont contents qu'on y soit enfin "arrivés".

Faut dire que dans l'esprit de certains, quand on a trente cinq ans ('tcinq ans ) , qu'on est mariés depuis deux ans et en couple depuis cinq, la fécondationne a forcément était obtenue au prix d'une longue bataille.

Et ben non en fait.

Si le Sultan n'avait pas été là pour me rappeler, il y a un an et demi, que peut être éventuellement on pourrait songer à mélanger nos gènes, je ne sais pas si j'y aurais pensé dites donc.


Ce n'est pas que j'étais sûre de ne pas vouloir d'enfant ,noon ...c'est que je trouvais finalement assez confortable d'être dans l'indécision ; et puis j'avoue que sur le papier, je ne voyais pas tellement de raison objective d'avoir un enfant ; en général les arguments que j'entendais me hérissaient le poil, en particulier le fameux "cela donne un sens à ta vie" (presqu'autant que le célèbre "bah on a bien profité, alors maintenant on va faire des enfants") . Comme j'ai le fond mauvais, ça me donne cette impression désagréable que l'enfant est l'accessoire ultime, un genre de prolongement logique (après le 4*4 et la construction de la maison ).
Le fond mauvais, je vous avais prévenu...

J'avais d'ailleurs été assez séduite par le logo "blog sans bébé" du blog du Dr Caso.



Bref, le seul frémissement d'envie viscérale que je ressentais c'est celle de m'enfuir en courant de certaines soirées entre amis qui tournent essentiellement autour du Bambin -qu'on ne couche qu'à une heure avancée, après avoir bien compromis toute tentative de conversation entre adultes, voire toute phrase cohérente de plus de quatre mots.

Alors j'ai réfléchi intensément ; c'était très fatigant (je ne goûte pas tellement l'auto analyse ) ; j'ai essayé de faire la part des choses entre ma peur du changement (en particulier pour mon couple, que je craignais de mettre en péril ) , et le résultat de mon éducation .
Vous voyez les mères qui demandent l'oeil humide quand elles vont être grand mères? Ben la mienne...c'est le contraire en fait ; mes parents ont divorcé quand j'étais petite et ma mère ne s'est jamais privée de me faire savoir que tout avait déraillé entre eux quand j'étais arrivée ; je crois que ça joue quand même, non ? (call me Freud) ; sans compter que quasiment aucune de mes amies n'a d'enfants . Bref un genre de pression sociale ... à l'envers.

Je me suis demandée si, contre toute attente, ce n'étais pas moi l'Homme dans mon couple (call me Robert Freud). Vous savez celui qui dit : "bah on a le temps nan ?"

Mais quand même le mélangeage de ses XY et de mes XX me tentait bien (l'heure est grave, je me mets à citer du Goldmann ).

Alors, j'ai arrêté de réfléchir et on s'est lancés !