samedi 27 septembre 2008

Charlotte Simmons

Plus de 600 pages dévorées…

Le pitch : Charlotte Simmons, élève brillante issue d’un trou perdu des Etats-Unis, Sparta dans les Blue Mountains, est la première de son lycée à être acceptée dans la prestigieuse (et fictive) université de Dupont. Là, elle va découvrir une réalité très différente de ce qu’elle imaginait.

C’est une description passionnante de la vie sur un campus américain que Tom Wolfe effectue. Une description parfois un peu effrayante : en fait d’élite intellectuelle censée dominer les grands secteurs de l’économie américaine, voire mondiale, c’est plutôt le culte de l’argent, de la médiocrité qui rend si «populaire » au sens ou on l’entend outre atlantique, qui domine ; la vie des fraternités, les sportifs mis sur un piédestal, tout cela est décrit avec beaucoup de précision ( même si on perd un peu à la traduction, le lire en VO est sans doute l’idéal ).

La grande habileté de Tom Wolfe réside dans le recul pris par rapport à son «héroïne » ; Charlotte Simmons est attachante bien sur (naïve et démunie en dépit/à cause de son intelligence et sa culture supérieures à la moyenne ), mais ses ambitions se révèlent finalement ambigües .

mercredi 24 septembre 2008

"voulez vous pâté avec moi ?" ou la gastronomie sarde



Miam, ca existe au thon, mais aussi au saumon, aux olives...

A découvrir aussi le « casu marzu », ou « fromage pourri » :
Cf. guide « le petit fûté 2008-2009 » : « cette rareté gastronomique sarde n’existe pas dans le commerce, en raison de l’interdiction de vendre de la nourriture avariée. Il est quand même vendu au noir, à des prix élevés ».
Ce n'est pas l'envie qui nous en manquait, maisl’Homme et moi n’avons pas gâché tout notre quality time à courir les lieux interlopes pour en trouver (chuchotements dans les ruelles, loin des yeux des carabinieri : « vous en avez du bien pourri ? » )

Trêve de plaisanteries pourries (mouarf), on mange et on boit super bien en Sardaigne : le pecorino, le cannonau, les seadas, dessert au miel et au fromage :


franchement je ne comprens pas pourquoi je n'ai pas maigri...

lundi 22 septembre 2008

les sanglots longs des violons de l'automne...

Le plus difficile à la rentrée n’est pas de se rendre compte qu’on a toujours quatre kilos à perdre (on peut toujours espérer un miracle en dépit de la pizza et de la pasta non ?)



C’est de voir partir l’Etre Aimé, dans le petit matin blême, vers son travail, après plus de deux semaines de quality time passées ensemble en permanence.



Bon OK, en fait de petit matin blême, c’est quand j’ai émergé vers dix heures, alors qu’il était déjà au taf depuis un certain temps, que j’ai ressenti ce vide déchirant.

Encore dix jours de rab pour moi, vive le « travailler autant pour gagner moyen » ! (Sarkozy va te faire cuire le cul *)

Par contre ce qui est trop de la balle c’est de retrouver une connexion internet a moins de quatre euros la demi heure...

* j'espère augmenter la fréquentation de ce blog en utilisant régulièrement le mot cul (je dois prendre sur moi, être vulgaire n'est pas dans ma nature)

vendredi 5 septembre 2008

rentrée

C'est la rentrée, il est des signes qui ne trompent pas :



Et pour nous c'est les vacances :


(la peur de manquer de lecture, c'est grave docteur ?)

mercredi 3 septembre 2008

le hamam

oui, oui, avec un seul m, "alla turca"...

Quelques mois après notre rencontre en 2004, l'Homme me proposa de passer la fin de l'année en Turquie et de rencontrer sa famille.

Agrandir le plan
Il se trouve que sa ville natale, Bursa, est assez connue pour ses hamams ; en bonne lectrice devant l'éternel du guide du Routard, j'insistai pour aller dans un vrai hamam authentique et non un de ces pièges à touristes tant décriés par le susnommé GDR .

Nous voilà donc partis, l'Homme et mon Beau père d'un côté, moi et belle maman de l'autre.
premier malentendu : l'Homme qui, et pour cause, ne sait pas comment ça se passe du côté féminin, m'avait affirmé que je n'aurais pas besoin de maillot de bain, puisqu'une grande serviette dont je pourrais m'enrouler me serait fournie.
Une fois la porte franchie, de grande serviette point ; j'avais eu la bonne idée de mettre des dessous transparents ce jour là, de sorte que très vite mon anatomie n'eut plus de secret pour ma future belle maman (que je connaissais depuis deux jours) ; après tout, pourquoi perdre du temps en sourires contraints et conversations d'usage, alors que se frotter le dos mutuellement à moitié à oualpé permet de sauter allègrement toutes ces étapes tellement convenues.
Elle, portait un maillot de bains ( Merci mon Dieu). Les doyennes du hamam ne faisaient pas tant de manière et s'astiquaient gaiement au vu et au su de toutes (plaisir des yeux).
Avec mon mètre 78 et mon air paumé, je ne suis pas passée inaperçue. Avisant (ce qui me paraissait être) une grande piscine, j'entamais dons une petite brasse d'un air détaché, afin de masquer ma gêne, sans tenir compte des "Sicak, sicak !" * de belle maman (ma maîtrise du turc était quasiment nulle à l'époque) . Plus tard l'Homme à qui je comptais mes mésaventures m'apprit que cette "piscine" n'en était pas une, que c'était juste un bassin d'eau très chaude (en effet), où personne (avant moi) n'avait eu l'idée saugrenue de nager.


Je suis retournée dans un autre hamam l'année dernière à Bursa, un peu moins "authentique" ( pardon GDR), mais assez toutefois pour y avoir le meilleur gommage massage de ma vie.



*"chaud, chaud !"


Découvrez !

lundi 1 septembre 2008

culture française

L'Homme n'est en France que depuis 5 ans à peine ; je me fais donc un devoir de lui faire découvrir notre belle culture française, de "l'amour est dans le pré" Rabelais à "la nouvelle Star" Godard en passant par de "la cité de la peur : le film de les Nuls" Racine.
De toutes façons, en histoire, il est plus fort que moi, à tel point que c'est lui qui commente les monuments quand nous avons des invités turcs en France, ce qui est légèrement humiliant amusant.

L'autre soir, dans un de ces grands compromis qui fait tout le sel de la vie conjugale, nous avons donc regardé "secrets d'histoire" .


A l'air à la fois décontenancé, fasciné et incrédule de l'Homme devant le troll bondissant (j'ai nommé Stéphane Bern), j'ai compris qu'il lui restait encore beaucoup à découvrir sur le Grande Culture Française