lundi 30 août 2010

belle famille : l'étiquette et les larmes

Ma belle mère et ma belle sœur sont venues passer 10 jours à la maison cet été.
Or j'ai tendance à être jalouse de mon intimité, qui me permet de cultiver en toute quiétude ma richesse intérieure( = en gros, un de mes plus grands plaisirs de la laïfe est de m'avachir en robe d'hôtesse en slip troué devant auféminin.fr/une connerie télévisuelle /des blogs amis... à peine rentrée du boulot, le tout en me gavant de 5 fruits et légumes cochonneries-non sans avoir passé du quality time avec ma fille avant, bien sûr).

Comment ai-je fêté récemment mes 3 ans de mariage avec le Sultan en étant aussi peu "Alexandre Jardin", c'est un mystère.
Bref
Or ma belle mère a tendance à prendre la chose domestique en main de façon trop.....personnelle ; et selon une logique qui me dépasse ; par exemple, le premier jour, elle a réorganisé le frigo ; par "réorganiser" , j'entends "ôter les tiroirs des bacs à légume de leur emplacement" pour les placer en haut là où tout être normalement constitué met la viande.

Malgré des allusions répétées au fait que Knut portait désormais la taille " 1 an ", j'ai retrouvé régulièrement mon nain de jardin boudiné dans 4 couches de matière poliaire taille 6 mois ou flottant dans du 18 mois.

Mais nous sommes parvenus (non sans mal) à juguler son TOC le plus crispant : ma belle mère est une serial coupeuse d'étiquettes.
Sa cible de prédilection : les vêtements de Knut ; je suis peut être un peu TOCée moi même, mais je trouve infiniment kiant de devoir jongler parmi un tas de bodies pour deviner lequel ira à Knut(rien ne ressemble plus à un body 3 mois qu'un body 6 mois).

A part ça je le confirme : dire à son mari au début d'un coït "mais qu'est ce qu'elle fout ta mère ? je l'entends fouiner " est très peu propice à une issue heureuse du dit coït.

Au vu de ce qui précède, on pourrait croire que je suis une égoïste sans coeur et sans esprit de (belle)famille : point du tout. Je mesure toute l'importance du lien entre Knut et sa famille paternelle ; dans l'idéal je préférerais juste que ça n'implique pas 10 jours de cohabitation à chaque fois.

Ma belle famille a la larme facile ; à chaque séjour de Turquie depuis 6 ans, les au revoirs sont ponctués de pleurs ; les choses ne se sont pas arrangées depuis Knut ; à la fin de nos premières vacances avec elle en mai, nous avons essuyé trois rafales successives : ma belle sœur la veille du départ, ma belle mère le matin , et mon beau père (pourtant un gaillard d'1.90 m pour 120 kgs) devant l'aéroport d'Istanbul. Comme je le pressentais et que je suis la reine de l'empathie lacrymale, j'ai moi même pleuré trois fois....et parfois avant eux.
Cette fois ci j'ai prévu le coup, c'est le Sultan qui a déposé Knut chez la nounou avec elles sur le chemin de l'aéroport (et c'est la nounou qui a pleuré de concert).

1 commentaire:

La Tellectuelle a dit…

mmmh la phrase-choc, je vais la tester pour voir.
je vous dirais

OMG : ceci implique que je pense à la luciole en début de coït 8-/