Comme Valérie de Haute Savoie, je vais piocher la 6 ième photo du 6 ième dossier ...de Mes documents /mes images , et vla ti pas que je tombe sur cette image oubliée d'une baraque à frites. Et de ses clients.
Je me rends bien compte là que je ne rends pas service aux gens du Nord avec ce cliché, au propre comme au figuré, mais ainsi va la règle du jeu, dura lex sed lex, comme le disait Confucius.
Je précise que je suis moi même née à Croix (59) et que j'ai vécu jusqu'à mes 28 printemps dans le Nord Pas de Calais, au cas où un Chti agacé passerait par là.
Et quoi qu'on en dise, j'ai parfois le mal du pays.
La Haute Savoie où j'habite maintenant doit être un des seuls départements où il y a eu des manifestations POUR le CPE en 2006 (oui vous avez bien lu) ; et croyez moi une manifestation de chefs d'entreprise ça dépote ; les barricades de 68 c'était rien à côté ; et le courrier des lecteurs du Dauphiné Libéré me donne souvent envie de vomir bien plus qu'une fricadelle trop grasse.
Donc commentons : cette photo a été prise à Lille, dans le quartier où j'ai vécu 10 ans quand j'étais étudiante .
Et jeune salariée hein, je n'ai pas fait 10 ans d'études.
Surtout pour ne décrocher au final qu'une licence.
Bref dans le quartier un poil défavorisé où je vivais quand j'étais jeune, belle et désargentée(la Bohêmeu, la Bohêmeu)
Quand, à 28 ans, j'ai mis le cap vers le Grand Sud (Noisy le Grand, dans le 93), j'ai plus d'une fois regretté amèrement l'absence de de baraque à frites (en général, les dimanches soirs de paresse). Comme dans le sketch de Dany Boon, oui.
Une de mes amies venue me rendre visite à Annecy (appelons la Tchiotte Nénette pour respecter son anonymat) alors que je la prévenais dès sa descente du train qu'il n'y avait pas de baraque à frites, eut d'ailleurs du mal à y croire .
Sur la route, soulagée, elle désigna ce qui ressemblait fort à l'objet de son désir :" mais si regarde, là !" ; je dus la détromper, ce n'était qu'une baraque à pizza.
Pays eud barbares !
Le Grumeauland déménage !
Il y a 4 ans
7 commentaires:
L'est cool ce "tag" !
Je me demande juste si à la maison j'ai bien 6 dossiers de photos... (j'ai eu mon premier ordi il y a 3 mois, p'têt' quat').
Tu diras à ta Tchiotte Nénette que chez les fous qui brûlent des arbres l'été, il y a des baraques à frites, même que j'y ai travaillé mâdâme !
Becs
triche, triche ma belle : il est marrant ce tag !
t'as travaillé dans une baraque à frites ?
dans le Suuuuuuuud ?
respect ;-)
Mais c'est aussi en Haute Savoie qu'il y a eu le contre G8 et cela reste un excellent souvenir. Des manifs anti CPE il y en a eu aussi ;) et pourtant je ne suis pas fan de la Haute Savoie loin de là !
effectivement Valérie, ma nostalgie m'a fait tomber dans le cliché inverse, à l'encontre de la Haute Savoie.
Qui a des avntages aussi.
Dont le reblochon fermier ;-)
Mais bon les beffrois, les mairies de gauche, les "filles mères" (attention 8ième degré) à la baraque à frites, ça manque quand même.
Les baraques à frites et Danny Boon, je les aimais beaucoup jusqu'au moment où on a commencé à nous en parler 2 fois par jour et sous toutes les sauces, à la sortie du film... A quand "Bienvenue chez les Roblochons'boys" qu'on parle un peu d'un autre joli coin de la France ! ;)
Allez, In tartiflette we trust !
Drôle de carte : il paraîtrait qu'il ne faut pas se promener par chez nous la nuit? Déjà qu'il ne s'y passe rien le jour : je ne vois pas bien ce qu'on y risque la nuit... En tout cas, ce n'est pas chez nous qu'on retrouve des corps de jeunes filles dans les bas-côtés (juste avant notre arrivée en Picardie, l'actualité locale fut pleine de joyeusetés dans ce genre; je sais, Picardie et Nord, ce n'est pas tout à fait pareil, mais bon...)
Pour les baraques à frites, j'en ai vu, mais ne m'y suis jamais arrêté. J'aurais peut-être dû : l'art de la frite est un art difficile. Ça mérite bien qu'il y ait des spécialistes!
@Gloria : beuh oui maintenant quand on parle du Nord on donne l'impression de surfer sur le raz de marée médiatique :-(
@Pitous : arghhh la Picardie n'est pas le Nord pas de Calais effectivement (et j'ai l'impression qu'on a du vivre à Amiens à peu près au même moment, car je me souviens de ces faits divers)
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